Articles du Répertoire des services aux patients

Visualiseur clinique de ConnexionOntario

Un dossier de
santé électronique provincial qui sert à améliorer les soins aux patients

Le visualiseur clinique de ConnexionOntario est un système
de dossiers de santé électroniques (DSE) provincial sécurisé qui offre aux
cliniciens de l’Ontario et aux autres membres autorisés de l’équipe de soins un
accès en temps réel aux renseignements personnels sur la santé de leurs
patients. Cette initiative, qui est financée et administrée par cyberSanté
Ontario, vise à permettre aux médecins et aux cliniciens d’un bout à l’autre de
la province d’échanger des données médicales à votre sujet dans un format
numérique sécurisé. Le DSE provincial comprend les renseignements suivants,
entre autres :

  • renseignements sur les visites à l’hôpital et
    sommaires de congé;
  • résultats d’analyses de laboratoire;
  • médicaments délivrés et renseignements sur les
    médicaments;
  • images diagnostiques et rapports d’imagerie
    diagnostique;
  • renseignements sur les visites antérieures au service
    des urgences ou à d’autres services;
  • renseignements sur les soins en milieu communautaire,
    comme les soins à domicile et en milieu communautaire du Réseau local
    d’intégration des services de santé (RLISS).

Le Centre régional des sciences de la santé de Thunder
Bay (l’hôpital) compte parmi les organismes qui versent des données dans le
système, et ses fournisseurs de soins de santé auront accès à ce DSE provincial
par l’entremise du visualiseur clinique. L’accès est limité aux personnes qui
fournissent des soins aux patients ou qui aident à les fournir. Ce répertoire
sert de complément à d’autres systèmes d’information de l’hôpital, mais il ne les
remplace pas; il permet à votre équipe de soins de consulter les renseignements
plus rapidement de l’extérieur de l’hôpital, ce qui peut améliorer les soins
que vous recevez.

Les organismes participants de partout dans la
province alimentent le visualiseur clinique. Ils n’y consignent que les
renseignements actuels sur les patients, et non les données antérieures à leur
participation à l’initiative. L’hôpital, comme tous les autres organismes
participants, doit respecter toutes les lois qui régissent la protection des
renseignements personnels sur la santé (y compris la Loi de 2004 sur la protection des renseignements personnels sur la
santé)
ainsi que les normes rigoureuses de cyberSanté Ontario en matière de
sécurité et de protection de la vie privée.

Directives de
consentement

Vous avez le droit de bloquer l’accès à votre dossier
de santé dans le visualiseur clinique en demandant qu’on ajoute une directive
de consentement. Sachez qu’une telle directive peut être outrepassée moyennant votre
consentement exprès, ou dans d’autres circonstances précises permises par la
loi. Pour en savoir plus long à ce sujet, appelez l’agente de protection de la
vie privée au 684-6641.

Plaintes et
demandes de renseignements

Pour demander des renseignements ou déposer une
plainte concernant la protection de la vie privée relativement à la
participation de l’hôpital au programme ConnexionOntario, communiquez avec
l’agente de protection de la vie privée de l’hôpital au 684-6641.

Pour ce qui est de toutes les autres plaintes ou
demandes de renseignements concernant le programme de DSE ou le visualiseur
clinique, consultez le site Web de cyberSanté Ontario (https://www.ehealthontario.on.ca/fr/),
appelez cyberSanté Ontario au 1 866 250-1554 ou envoyez un courriel à
info@ehealthontario.on.ca. Vous avez également le droit de déposer une plainte
au sujet des pratiques de gestion de l’information de cyberSanté Ontario en
appelant le commissaire à l’information et à la protection de la vie privée de
l’Ontario au 1 800 387-0073 (sans frais en Ontario).

Pour en savoir plus long sur le programme
ConnexionOntario, visitez le site Web suivant : https://www.ehealthontario.on.ca/fr/for-healthcare-professionals/connectingontario.


Premier anniversaire de naissance = jalon important + beaucoup d’amour

Par Heather
Vita

Quand Logann
Heerema est née deux mois et demi avant terme, le 5 juillet 2017, son premier anniversaire
de naissance semblait bien lointain. Pesant à peine 2 lb 1 oz, Logann a connu
un début de vie plutôt compliqué. Dès qu’elle a vu le jour, on l’a
immédiatement envoyée à l’Unité de soins intensifs néonatals (USIN) de
l’hôpital pour enfants du London Health Sciences Centre, où elle a passé cinq
semaines. Après cette période, elle était assez bien pour qu’on la ramène à
l’USIN du Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay, où elle est
restée hospitalisée pendant cinq autres semaines. « Je ne me souviens pas
trop de ces premiers jours, mais je sais qu’elle a passé un total de 70 jours
aux soins intensifs – ça je m’en souviens! », évoque la mère, Kristin.   

Un an plus
tard, il y a une foule de souvenirs et autant de raisons de célébrer. En effet,
Logann, qui vient d’avoir un an, est une petite fille en bonne santé qui ne
cesse de s’épanouir. Pour souligner l’occasion et redonner à l’USIN, où ils ont
passé tant de temps, Kristin et Brent Heerema, ses parents, ont demandé à leurs
proches de faire un don à l’hôpital pour l’anniversaire de Logann.

« Nous
avons tellement de chance, déclare Kristin. Premièrement, parce que Logann n’avait
pas d’autres problèmes de santé à la naissance; elle avait juste besoin de
temps pour grandir. Et c’est exactement ce qu’elle a fait pendant son séjour à
l’USIN. Deuxièmement, les mots nous manquent pour parler des membres du
personnel de l’USIN – le personnel infirmier, les médecins, les responsables de
l’entretien, les thérapeutes respiratoires, et la liste continue. Tous ont
tellement contribué aux soins incroyables que nous avons reçus. Troisièmement,
nous avons la chance de pouvoir compter sur notre famille et nos amis, qui nous
ont toujours soutenus pendant notre cheminement avec Logann et qui nous ont aidés
à célébrer ce jalon important en faisant des dons généreux. »

En tout, Logann
et ses parents, Kristin et Brent, ont pu verser 1 000 $ à l’USIN à
l’appui de l’achat de nouvel équipement nécessaire à la prestation de soins aux
nouveau-nés. « C’est un tout autre monde à l’USIN; on ne peut pas
comprendre la complexité des soins qui s’y donnent à moins de l’avoir vécu,
explique Brent. Nous sommes très fiers de pouvoir redonner à un établissement
qui a tant donné à notre famille. »

En plus de
remettre le total des dons faits à l’hôpital pour souligner son anniversaire, Logann
s’est jointe au First Marks Club (club des premières marques). Par conséquent,
l’empreinte de son pied, dans laquelle on gravera son nom, sera installée sur
le mur de célébration de la vie dans l’Unité de soins à la mère et au
nouveau-né. Pour être membre du club, il faut faire un don minimum de
250 $; tous les fonds recueillis sont affectés à l’achat d’équipement et à
la mise en œuvre de programmes à l’Unité de soins à la mère et au nouveau-né de
notre hôpital.

« Quand
je repense à ces quelques premiers mois, il me semble qu’il y a de ça une
éternité; pourtant, c’était il y a seulement un an, indique Kristin. Nous
sommes tellement privilégiés d’avoir une petite fille fougueuse et charmante
qui, grâce au soutien extraordinaire des membres de l’équipe de l’USIN, a connu
un développement sain. Nous leur en serons reconnaissants à tout jamais. »

Logann Heerema, en compagnie de ses parents, Brent et Kristin Heerema
LÉGENDE : Logann Heerema, en compagnie de ses parents, Brent et Kristin Heerema, a célébré dernièrement son premier anniversaire de naissance en faisant un don de 1 000 $ à l’USIN du Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. Logann a passé les 70 premiers jours de sa vie à l’USIN, à London, en Ontario, et ici, à Thunder Bay. Elle s’est également jointe au First Marks Club, c’est-à-dire que l’empreinte de son pied, dans laquelle on gravera son nom, sera bientôt installée sur le mur de célébration de la vie dans l’Unité de soins à la mère et au nouveau-né.

L’hôpital fait bonne figure dans le rapport d’Agrément Canada 

Le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay (l’hôpital) se classe
parmi les meilleurs établissements de soins de santé.  

En effet, Agrément Canada, organisme sans but lucratif
engagé à travailler avec des patients, des responsables des politiques et le
public pour améliorer la qualité des services de santé et des services sociaux,
a accordé un « A+ » à l’hôpital.

Du 14 au 18 mai 2018, quatre visiteurs d’Agrément
Canada étaient à l’hôpital pour mener à bien, sur place, une évaluation du
leadership, de la gouvernance ainsi que des programmes et des services
cliniques de l’hôpital par rapport à un ensemble de normes rigoureuses en
matière de qualité et de sécurité.

« Ce n’est pas surprenant que les membres très
dévoués et consciencieux de notre personnel aient pu obtenir des résultats
aussi impressionnants malgré les défis que nous impose sans cesse la surcapacité,
déclare Jean Bartkowiak, président-directeur général de l’hôpital et de l’Institut
régional de recherche de Thunder Bay. Les efforts que déploie chacun de nos
employés jour après jour sont vraiment remarquables. Les visiteurs ont
d’ailleurs pris la peine de mentionner la mesure dans laquelle ils étaient
impressionnés par notre personnel compatissant et bienveillant, et ça, j’en
suis vraiment fier. »  

Le processus d’agrément met à contribution tous les
membres de l’organisme, du conseil d’administration et de la haute direction
jusqu’au personnel de première ligne en passant par les membres de la
communauté, y compris les patients, les familles et les partenaires
communautaires.

Après la compilation des résultats, l’hôpital a été
agréé avec mention dans le cadre du programme d’agrément Qmentum grâce à un
taux de conformité impressionnant, soit 98,4 %. Il s’agit d’une
amélioration par rapport à l’évaluation réalisée en 2016, année où Agrément
Canada lui avait accordé l’agrément avec une note de 96 %.

Parmi les nombreux domaines dans lesquels s’est
distingué l’hôpital, les visiteurs ont souligné les progrès extraordinaires
faits relativement au plan stratégique 2020, les réalisations continues de
l’hôpital en tant que chef de file en prestation de soins axés sur le patient
et la famille, le programme exceptionnel de télémédecine, la transparence des
communications avec la communauté, les interventions d’urgence et les exercices
de simulation de codes ainsi que le rendement supérieur du conseil
d’administration.

« Notre conseil d’administration des plus dévoués,
dont les membres sont choisis en fonction de leurs compétences, vise la
diversité en son sein, précise Matt Simeoni, président du conseil
d’administration de l’hôpital. La qualité des soins et la sécurité des patients
tiennent une place de premier plan dans les décisions que
prend le conseil. Qui plus est, toutes les grandes décisions se fondent sur un
cadre éthique solide. Nous collaborons étroitement avec l’équipe de la haute
direction et nous la tenons responsable de la concrétisation de la mission, de
la vision, des valeurs et du plan stratégique de l’hôpital. »   

Plus de 1 000 organismes de soins de santé
et de services sociaux et 7 000 établissements au Canada et dans le
monde ont été agréés dans le cadre des programmes et services d’Agrément Canada,
ce qui s’est traduit par des soins de santé de qualité et plus sûrs pour ceux qui
comptent le plus, soit les patients et leur famille.

L’agrément est un processus continu selon lequel on
évalue des organismes de soins de santé et de services sociaux par rapport à
des normes d’excellence, afin de déterminer ce qui fonctionne bien et ce qui
doit être amélioré. Il permet aux organismes de comprendre la façon de mieux utiliser
leurs ressources, d’accroître l’efficacité, d’améliorer la qualité et la
sécurité et de réduire les risques. L’agrément permet aussi aux organismes de
soins de santé et de services sociaux de se soumettre à une évaluation réalisée
par un tiers indépendant en fonction de normes fondées sur des pratiques
exemplaires et validées par des organismes similaires partout dans le monde.


L’hôpital hisse le drapeau de la Première Nation de Fort William en reconnaissance des territoires traditionnels

L’hôpital hisse le drapeau de la Première Nation de
Fort William en reconnaissance des territoires traditionnels

Jean Bartkowiak, Peter Collins, et Michael Hardy
Jean Bartkowiak, président-directeur général de l’hôpital, Peter Collins, chef de la Première Nation de Fort William, et Michael Hardy, membre du conseil d’administration de l’hôpital, ont hissé ensemble le drapeau de la Première Nation de Fort William au cours d’une cérémonie visant à reconnaître le fait que l’hôpital se trouve sur le territoire désigné dans le traité Robinson-Supérieur, sur des terres qui font partie du territoire traditionnel du peuple Ojibwé de la Première Nation de Fort William.

Le Centre régional des sciences de
la santé de Thunder Bay a hissé le drapeau de la Première Nation de Fort
William au cours d’une cérémonie visant à souligner le fait que l’hôpital se
trouve sur le territoire désigné dans le traité Robinson-Supérieur, sur des
terres qui font partie du territoire traditionnel du peuple Ojibwé de la
Première Nation de Fort William.

« Notre hôpital est engagé à
promouvoir la réconciliation et l’avancement de la santé des Autochtones,
déclare Michael Hardy, membre du conseil d’administration de l’hôpital. Il est
important de rendre hommage au territoire traditionnel de la Première Nation de
Fort William d’une manière visuelle et remplie de sens. Nous espérons que ce
geste servira à témoigner de notre respect à l’égard de la culture et de
l’histoire autochtones et du fait que notre hôpital est un endroit sûr et
accueillant pour les patients autochtones et leur famille. »  

Peter Collins, chef de la Première
Nation de Fort William, était sur place pour aider à hisser le drapeau lors de
la cérémonie tenue le mercredi 30 mai.

« Faire flotter le drapeau de
la Première Nation de Fort William est un pas important dans la bonne
direction, affirme le chef Collins. C’est très encourageant de voir que
l’hôpital accorde une telle importance à la santé des Autochtones; je me
réjouis à la perspective de poursuivre notre partenariat et notre collaboration
dans l’intérêt des patients et des communautés autochtones. »

La communauté autochtone est la
population qui affiche la croissance la plus rapide dans la région. De plus,
elle fait face à des défis et à des obstacles qui lui sont propres en matière
de santé et elle présente un bilan de santé plutôt défavorable par rapport au
reste de la population. Voilà pourquoi le plan stratégique 2020 de l’hôpital
inclut la santé des Autochtones parmi les priorités.

« Notre hôpital réalise des
progrès importants pour ce qui est de trouver des solutions à certains des
défis d’ordre comportemental, culturel, géographique et sociétal que doivent
surmonter les Autochtones d’ici. Nous nous faisons un devoir de continuer à en
apprendre davantage sur les patients autochtones et leur famille ainsi qu’à
améliorer les services et les soins que nous leur offrons, explique le
président-directeur général de l’hôpital, Jean Bartkowiak. Non seulement la
cérémonie de lever du drapeau d’aujourd’hui rend hommage aux territoires
traditionnels de la Première Nation de Fort William, mais elle symbolise aussi
notre engagement à l’égard du partenariat, qui nous aide à être en santé
ensemble. »

Pour en savoir plus long sur
l’engagement de l’hôpital à l’égard de la santé des Autochtones, visitez le http://tbrhsc.net/fr/accueil/.


Relations patient-médecin : Partir du bon pied

Les relations ne
sont pas toutes destinées à perdurer. Cette situation peut parfois survenir
même entre un patient et un médecin. Elle ne se produit pas souvent, mais quand
elle survient, que peut-on faire?

« Nous devons
établir une procédure uniforme pour soutenir les patients et les médecins de
manière équitable », a indiqué Cathy Pilot, une conseillère auprès des
patients et des familles du Centre régional des sciences de la santé de Thunder
Bay.

Cathy, maintenant
à la retraite, a été infirmière à l’unité de soins intensifs pendant plus de 19 ans
et a également travaillé comme coordonnatrice de l’utilisation. Elle est
maintenant bénévole à l’hôpital et donne son avis en tant que patiente.

Cathy a participé
à des réunions avec le comité consultatif médical en vue d’élaborer un
processus qui servira lorsqu’un patient désire voir un médecin différent que
celui qui lui prodigue des soins. Cette situation peut survenir pour diverses
raisons, notamment une divergence d’opinion en ce qui concerne le traitement.
Pourquoi a-t-on besoin d’un processus? « Les patients doivent avoir une
raison valide. Les médecins travaillent pour faire de leur mieux auprès du patient,
mais il est possible que les patients ne perçoivent pas cela de cette
manière », a expliqué Cathy.

Il était important
qu’un conseiller représentant les patients et leur famille soit présent lors
des discussions. « J’ai écouté ce que les médecins avaient à dire et la
manière dont la situation les touchait. Les médecins n’avaient pas de recours
normalisés pour ces situations et ils étaient également préoccupés par le
nombre limité de médecins disponibles pour offrir des soins », a indiqué Cathy.
« Pour leur part, les patients veulent se sentir à l’aise et comprendre leurs
droits. Tout le monde doit travailler ensemble pour obtenir le meilleur
résultat. »

Cette
perspective a orienté les discussions et a permis de créer un nouvel outil afin
de guider les patients et les médecins pour qu’ils prennent les meilleures
décisions en cas de difficulté sur le plan relationnel. « Avant d’apporter
des changements, il est important de voir si la relation peut être rétablie.
C’est là où commence notre processus », a expliqué Cathy.

Si un patient
n’est pas satisfait, il peut obtenir l’avis d’un deuxième médecin. S’il y a
encore des préoccupations, ils seront portés à l’attention du chef des services
infirmiers ou du chef de service, selon la situation. L’intervenant en faveur
des patients de l’hôpital travaillera avec le chef de service pour examiner le
problème.

L’intervenant en
faveur des patients a comme rôle de travailler avec le chef de service afin
d’obtenir le meilleur résultat pour le patient. Cela signifie que l’on
attribuera un nouveau médecin au patient ou que l’on expliquera au patient la
raison pour laquelle il continuera de recevoir des soins du même médecin.

« Ce
processus respecte les médecins et leurs rôles, ainsi que les préoccupations
des patients », a fait remarquer Cathy. « Il permet vraiment de clarifier les
choses en cas de désaccord et il soutient toutes les personnes en cause pour
qu’elles comprennent pleinement la préoccupation de manière à pouvoir
déterminer la meilleure solution. »

Cathy Pilot
LÉGENDE : Cathy Pilot, conseillère représentant les patients et leur famille, a contribué à l’élaboration d’un outil afin de soutenir les patients et les médecins quand la relation entre eux ne fonctionne pas.

La protection de la vie privée des patients au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay

Au Centre régional des sciences de la santé de Thunder
Bay (notre hôpital), nous croyons qu’il est important de traiter vos
renseignements personnels sur la santé avec respect et délicatesse et de
protéger votre vie privée. Nous nous faisons un devoir de protéger la vie
privée des patients ainsi que d’assurer la confidentialité et la sécurité de
tous les renseignements personnels sur la santé. Seules les personnes qui
participent à la prestation de vos soins et de vos traitements ont accès à vos
renseignements personnels sur la santé.

Principes de
la protection de la vie privée

Notre
hôpital respecte les 10 principes ci-dessous relativement au traitement des
renseignements personnels sur la santé.  

  1. Responsabilité – Notre hôpital est responsable
    des renseignements personnels dont il a la gestion et a désigné une agente
    de protection de la vie privée qui doit s’assurer que l’hôpital respecte les
    principes énoncés ci-dessous.
  2. Détermination des fins de la
    collecte des renseignements
    – Les fins auxquelles des
    renseignements personnels sur la santé sont recueillis sont déterminées
    par notre hôpital avant la collecte ou au moment de celle-ci.
  3. Consentement – Toute personne doit être
    informée de toute collecte, utilisation ou divulgation de renseignements
    personnels sur la santé à son sujet et y consentir.
  4. Limitation de la collecte – Notre hôpital ne peut
    recueillir que les renseignements personnels nécessaires aux fins
    déterminées.
  5. Limitation de l’utilisation, de
    la divulgation et de la conservation
    – Les renseignements personnels sur
    la santé ne doivent pas être utilisés ou divulgués à des fins autres que
    celles auxquelles ils ont été recueillis. On ne doit conserver les
    renseignements personnels sur la santé qu’aussi longtemps que nécessaire pour répondre à
    ces fins.
  6. Exactitude – Les renseignements personnels sur
    la santé doivent être aussi exacts, complets et à jour que l’exigent les
    fins auxquelles ils sont destinés.
  7. Mesures de sécurité – Les renseignements personnels sur
    la santé doivent être protégés au moyen de mesures de sécurité
    correspondant à leur degré de sensibilité.
  8. Transparence – Notre hôpital doit faire en
    sorte que des renseignements précis sur ses politiques et ses pratiques
    concernant la gestion des renseignements personnels sur la santé soient
    facilement accessibles au public.
  9. Accès aux renseignements
    personnels
    – Notre hôpital doit informer toute personne qui en
    fait la demande de l’existence de renseignements personnels sur la santé à
    son sujet, de l’utilisation qui en est faite et du fait qu’ils ont été divulgués
    à des tiers, et lui permettre de les consulter. Il sera aussi possible de
    contester l’exactitude et l’intégralité des renseignements et d’y faire
    apporter les corrections qui s’imposent.
  10. Possibilité de porter plainte à
    l’égard du non-respect des principes
    – Toute personne doit être en
    mesure de se plaindre du non-respect des principes énoncés ci-dessus auprès
    de la personne responsable de les faire respecter au sein de l’hôpital.

À quelles fins utilise-t-on mes renseignements
personnels sur la santé?

  • Vous fournir des soins de santé
  • Se conformer aux exigences juridiques et
    réglementaires et se faire payer pour les soins qu’on vous a fournis
  • Améliorer l’efficacité des services de santé offerts
  • Exercer des activités d’assurance de la qualité en vue
    d’améliorer les soins ainsi que soutenir les programmes de recherche de
    l’hôpital et les activités de gestion des risques, d’enseignement, de collecte
    de fonds et de promotion

Avec qui l’hôpital partage-t-il mes renseignements
personnels sur la santé?

  • Vous, votre tuteur ou votre mandataire spécial
  • Les fournisseurs de soins de santé qui participent à
    la prestation de vos soins
  • Les registres et les entités prescrites précisés dans
    les règlements pertinents, p. ex. l’Institute for Clinical Evaluative Sciences
    (ICES), Trillium, Action Cancer Ontario (CCO), le Répertoire maître des
    patients d’entreprise (RMPE), les organismes de santé publique, le registre
    provincial des clients (RPC)
  • Les organismes gouvernementaux, p. ex. la Commission
    de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail,
    ou, si vous y consentez, votre compagnie d’assurances afin d’obtenir le
    paiement pour le traitement ou les soins que vous avez reçus
  • Les réseaux provinciaux de dossiers de santé
    électroniques et de renseignements sur la santé, p. ex. cyberSantéOntario
    – ConnexionOntario, le Système
    d’information de laboratoire de l’Ontario (SILO), le Réseau d’imagerie diagnostique
    du Nord et de l’Est de l’Ontario (RIDNEO), le Dossier d’évaluation intégrée
    (DÉI) et l’Electronic Child Health Network (eCHN)

Si vous avez des questions ou des préoccupations,
n’hésitez pas à appeler l’agente de protection de la vie privée de l’hôpital au
807 684-6641 ou à passer par le bureau des Archives médicales (3e
étage).  

Pour en savoir plus long sur les
pratiques du Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay concernant
la protection de la vie privée, visitez notre site Web à http://tbrhsc.net/tbrhsc/privacy/.


Recherchons conseillers et conseillères représentant les patients et leur famille qui veulent offrir leurs connaissances

Les
conseillers représentant les patients et leur famille sont des patients récents
ou des membres de la famille de patients. Ces personnes donnent de leur temps
pour fournir des conseils, en fonction de l’expérience qu’elles ont vécue, afin
d’aider à améliorer l’expérience des patients et des familles à notre hôpital.
Il pourrait s’agir de participer à l’élaboration de politiques ou de faire
connaître leur point de vue concernant les programmes et les pratiques.
Les conseillers peuvent contribuer à améliorer l’expérience des patients de
toutes sortes de façons.

Il y a entre
85 et 100 conseillers qui siègent à environ 200 comités et groupes de travail. Vous
songez à devenir conseiller ou conseillère représentant les patients et leur
famille? Nous sommes à la recherche de nouveaux conseillers et conseillères,
notamment d’Autochtones et de mères de jeunes enfants. Votre voix peut nous
éclairer sur l’expérience de soins de tous.

Voici ce
que la conseillère Kathy pense de son rôle :

« Il y
a maintenant sept ans que je suis conseillère représentant les patients et leur
famille au Centre régional de Thunder Bay. Je suis une patiente très proactive
et je défends avec vigueur les droits et intérêts de ma famille. 

« Les
soins axés sur le patient et la famille sont une pierre angulaire du
fonctionnement de l’hôpital. D’ailleurs, nous devançons largement de nombreux autres
hôpitaux canadiens dans ce domaine très important et nous nous en portons
mieux. Comme, au fil des ans, j’ai siégé à plusieurs comités dans différents
services, j’ai une bonne idée de l’aspect opérationnel de l’hôpital et de ce
qui se passe dans les coulisses, contrairement à la plupart des patients. La
voix des patients ou des membres de la famille ou des personnes de soutien
apporte une perspective nouvelle à la discussion.

« Depuis
2008, j’ai vécu trois expériences de cancer. Je peux donc offrir un point de
vue unique en tant que patiente, proposer des idées et exprimer mes
préoccupations en plus d’être une présence physique qui vous rappelle les
raisons pour lesquelles vous travaillez ici à mener à bien toutes les activités
nécessaires pour prendre soin d’un patient ou d’une patiente souffrant de
cancer. »  

Si le rôle
de conseiller ou conseillère représentant les patients et leur famille vous
intéresse, communiquez avec :

Bonnie Nicholas

Responsable des soins axés sur le
patient et la famille au Centre régional des sciences de la santé de Thunder
Bay

Téléphone : 807 684-7322

Courriel :  PFCC@tbh.net